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Dernières balises avant la mer

Je peins la présence des balises. Elles ne sont pas en mer dans leur élément naturel, elles sont posées en attente d’être réparées derrière le grillage du « parc des phares et balises ». Sorties de l’eau, elles n’ont plus ni qualités ni attributs, les sont là simplement. Elles remplissent l’espace et leurs ombres occupent le sol. Les ombres les collent au sol. C’est une idée de l’immobilité de la paralysie, un arrêt dans le temps un accident de la vie, avec l’espoir d’être secouru. Il n’y a personne, seul un chien noir passe. Il regarde, ou nous montre-t-il ce qui doit être vu ?, à moins qu’il soit un avatar, une représentation du spectateur.

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